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Tout autour

 

Tout autour de moi ce mur 
Où glisse parfois ma voix 
Et tout autour de toi si pure 
Des gens des rues des voies 

Tu es libre comme j’aimerais l’être 
Aussi libre comme j’aimerais l’être 

Sous le ciel aquarelle tu cours pieds nus 
Devant la fenêtre tu te tiens nue 
Les tableaux de Magritte entourent ta chambre 
Je viens je m’y abrite sous ton corps qui se cambre 

Tu es libre comme j’aimerais l’être 
Aussi libre comme j’aimerais l’être 

Je cherche des rimes pour te dire des mots 
Des mots qui riment avec l’amour et l’eau 
Oui je cherche des rimes pour te dire des mots 
Des mots qui riment avec l’amour et l’eau 

Tu es libre comme j’aimerais l’être 
Aussi libre comme j’aimerais l’être 

Tout autour de moi il y a ce mur 
Et tout autour de toi tout est si pur 
Tout autour de moi il y a ce mur 
Et tout autour de toi tout est si pur 

Tu es libre comme j’aimerais l’être 
Aussi libre comme j’aimerais l’être 

Dans le creux de ton cou
 
Parfois certains jours dans le creux de ton cou 
Tout un monde ahuri de villes et de bruits 
Et des torrents de gens et des torrents de gens 
Parfois certains jours dans le creux de ton cou 
L’étendue magnifique d’un fleuve qui ruisselle 
Et des torrents de grêles et des torrents de grêles 

Et tout s’efface 
On n’y peut rien 
Que quelques traces que l’on retient 
Que quelques traces entre les mains 

Parfois certains jours dans le creux de ton cou 
L’immensité entière d’un rire qu’on vénère 
Et des torrents de vent et des torrents de vent 
Parfois certains jours dans le creux de ton cou 
La trace du combat des ombres et des lumières 
Et des torrents de temps et des torrents de temps 

Et tout s’efface 
On n’y peut rien 
Que quelques traces que l’on retient 
Que quelques traces entre les mains 

Parfois certains jours dans le creux de ton cou 
La caresse rebelle d’une nuit éternelle 
Et des torrents d’attente et des torrents d’attente 
Parfois certains jours dans le creux de ton cou 
Tout un monde ahuri de villes et de bruits 
Et des torrents de gens et des torrents de gens 

Et tout s’efface 
On n’y peut rien 
Que quelques traces que l’on retient 
Que quelques traces entre les mains…

Je rêve encore

 

La rue est froide ce matin 
Elle ne débouche nulle part 
Mon coeur bat lentement 
Et moi je m'en vais au hasard 
La rue est froide ce matin 
Elle ne débouche nulle part 
La ville est pleine de gens bizarres 
La ville est pleine de vrais connards 

Je rêve encore tu sais 
Je rêve encore tu sais 
Je rêve encore tu sais 

Que sont mes rêves devenus ? 
Je rêve encore 
Je rêve encore 
O le sais-tu ? 

La rue est froide ce matin 
Elle ne débouche nulle part 
Je me souviens d'un soir d'été 
D'un soir d'été plein de regrets 
La rue est froide ce matin 
Elle ne débouche nulle part 
Ma ligne de vie a plein de coeurs 
Et le métro n'a plus d'odeur 

Je rêve encore tu sais 
Je rêve encore tu sais 
Je rêve encore tu sais 

Que sont mes rêves devenus ? 
Je rêve encore 
Je rêve encore 
O le sais-tu ? 

La rue est froide ce matin 
Elle ne débouche nulle part 
Le temps qui file me rend fébrile 
Me rend fébrile et puis fragile 
La rue est froide ce matin 
Elle ne débouche nulle part 
Mon coeur bat lentement 
Et moi je m'en vais au hasard 

Je rêve encore tu sais 
Je rêve encore tu sais 
Je rêve encore tu sais 

Que sont mes rêves devenus ? 
Je rêve encore 
Je rêve encore 
O le sais-tu ?...

L'absinthe
 
J’aurais voulu boire l’absinthe 
Avoir les pensées de Verlaine 
Mourir sur une croix comme sainte 
Jauger la sagesse à la haine 
J’aurais voulu seul un cri simple 
Défait d’aigus et de souffrances 
Et qu’on fond de ma gueule simple 
La vie se tire en révérence 
La vie se tire en révérence 

J’ai manuscrit tant de pudeurs 
Comme le lierre autour des sèves 
Serré de corde tout mon cœur 
Pissant bavant jamais sans trêve 
J’aurais voulu seul un cri simple 
Défait d’aigus et de souffrances 
Et qu’on fond de ma gueule simple 
La vie se tire en révérence 
La vie se tire en révérence 

J’ai pour hommage omis des fleurs 
A la cambrure d’un vieux bar 
Bu dans le verre d’un buveur 
Deux lunes rondes aux yeux hagards 
J’aurais voulu seul un cri simple 
Défait d’aigus et de souffrances 
Et qu’on fond de ma gueule simple 
La vie se tire en révérence 
La vie se tire en révérence 
Stop
Ode à la lune
 
J’aime bien la peau 
De ce ciel tendu 
J’aime dans les mots 
Tout ce qui est cru 

Si la lune m’inspire 
Je pourrai t’écrire 
Si la lune m’étripe 
Ce ne sera pas un bon trip 

J’aime le terrain 
De tes jeux ludiques 
J’aime dans tes mains 
Tous les sports physiques 

Si la lune m’inspire 
Je pourrai t’écrire 
Si la lune m’étripe 
Ce ne sera pas un bon trip 

J’aime bien la vue 
De ton arrière-train 
J’aime dans les trains 
Regarder la vue 

Si la lune m’inspire 
Je pourrai t’écrire 
Si la lune m’étripe 
Ce ne sera pas un bon trip 
… 

No good trip 
Very bad trip !
On trainait
 
On trainait 
On trainait tout le temps 
Nos plaisirs 
Nos tourments 
On s’aimait 
On s’aimait vraiment 
Sans mentir 
Tout le temps 
Dans la rue 
Où le monde est rude 
On courrait 
Sous le vent 
Dans la nuit 
Où les chats sont gris 
On s’aimait 
On s’aimait vraiment 
On trainait 
On trainait tout le temps 
Nos plaisirs 
Nos tourments 
On s’aimait 
On s’aimait vraiment 
Sans mentir 
Tout le temps 

Alors dis bonjour à la dame mon amour 
A la dame 
O dis bonjour 
A la dame 

On trainait 
On trainait tout le temps 
Nos plaisirs 
Nos tourments 
On s’aimait 
On s’aimait vraiment 
Sans mentir 
Tout le temps
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